Il n’y aura, je vous en avertis, ni méthode aucune, ni marche suivie dans ces études. Vous y trouverez beaucoup de lacunes, des préférences et des omissions, sans que ce manque d’équilibre préjuge rien de l’importance ou de la valeur des œuvres dont je n’aurais pas parlé. Je me souviendrai quelquefois du Louvre et ne craindrai pas de vous y ramener, afin que les exemples soient plus près de vous et les vérifications plus faciles. Il est possible que certaines de mes opinions jurent avec les opinions reçues ; je ne cherche pas, mais je ne fuirai point les révisions d’idées qui naîtraient de ces désaccords. Je vous prie de ne pas y voir la marque d’un esprit frondeur, qui viserait à se singulariser par des hardiesses, et qui, parcourant des chemins battus, craindrait qu’on ne l’accusât de n’avoir rien observé, s’il ne jugeait pas tout à l’envers des autres.