On peut ainsi habiter dans un mouvement d'aller-retour entre différents espaces : aéroports. voitures ou gares deviennent les nouvelles métaphores de la maison, tout comme la marche ou le déplacement en avion, de nouveaux modes de dessin. Le radicant est l'habitant par excellence de cet imaginaire de la préca- nadica rité spatiale, praticien du décollage des appartenances. II répond ainsi, sans se confondre avec elles, aux conditions de vie provoquées directement ou indirectement par la globalisation.