Dans ses déclarations de sortie de sommet, Emmanuel Macron, désormais en première ligne du camp européen en termes de fermeté, n'a pas mâché ses mots. Il a d'abord affecté le flegme de celui qui ne craint rien : Londres a « bien plus encore que nous besoin d'un accord », a-t-il estimé. Il a ensuite qualifié « d'intoxication informationnelle » et de « tactique » l'idée selon laquelle la question de la pêche si chère aux Français risquerait, à elle seule, de tout faire échouer : la négociation n'est « pas en train d'achopper sur la pêche, mais sur tout », a-t-il lancé.