Les masques à usage médical spécifiés dans la présente Norme européenne sont classés en deux types (Type I et Type II) conformément à l’efficacité de filtration bactérienne, après quoi une subdivision supplémentaire est faite pour le Type II selon qu’il est ou non résistant aux projections.5.1 Généralités 5.1.1 Matériaux et fabrication Le masque à usage médical est un dispositif médical, habituellement composé d’une couche filtrante positionnée, collée ou moulée entre les couches de non-tissé. Il ne doit pas se décomposer, se séparer ou se déchirer pendant l’usage prévu. Pour le choix des matériaux des couches filtrantes ou non, il faut veiller à leur propreté (absence de particules).5.1.2 Conception Le masque à usage médical doit être fait de sorte à pouvoir être ajusté étroitement sur le nez, la bouche et le menton de la personne qui le porte et à permettre une parfaite étanchéité sur les côtés. Le masque à usage médical peut avoir différentes formes et structures ainsi que des caractéristiques supplémentaires comme un écran facial (pour protéger la personne portant le masque contre les projections et gouttes) avec ou sans fonction anti-buée, ou un pont nasal (pour améliorer l’ajustement aux contours du nez). 5.2 Exigences relatives aux performances5.2.1 Généralités Tous les essais doivent être effectués sur des produits finis ou des échantillons découpés dans des produits finis, si possible à l’état stérile.5.2.2 Efficacité de filtration bactérienne (EFB) Lors d’un essai effectué conformément aux indications présentées dans l’Annexe B, l’efficacité de filtration bactérienne (EFB) du masque à usage médical doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le Tableau 1 pour le type correspondant.5.2.3 Respirabilité Lors d’un essai effectué conformément aux indications présentées en Annexe C, la pression différentielle dans le masque à usage médical doit être conforme à la valeur spécifiée dans le Tableau 1 pour le type correspondant.5.2.4 Résistance aux projections Lors d’un essai conforme à l’ISO 22609, la résistance du masque à usage médical à la pénétration des projections de liquides doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le Tableau 1 pour le Type IIR.5.2.5 Propreté microbienne (charge microbienne) Lors d’un essai effectué conformément aux spécifications de l’EN ISO 11737-1, la charge microbienne du masque à usage médical doit être ? 30 ufc/g soumis à essai (voir le Tableau 1).NOTE L’EN ISO 11737-1 spécifie les exigences relatives au dénombrement et à la distinction des caractéristiques des populations de micro-organismes viables sur un dispositif médical, un composant, des matières premières ou l’emballage et apporte des recommandations à ce sujet.Pour déterminer la charge microbienne du masque conformément à l’EN ISO 11737-1, suivre le mode opératoire ci-dessous : Au moins cinq masques doivent être soumis à essai, mais ce nombre peut être plus important et doit être augmenté, si nécessaire, pour permettre un niveau de qualité acceptable de 4 %. Peser chaque masque avant essai. Le masque entier est retiré de l'emballage en respectant les règles d’aseptie et placé dans une bouteille stérilisée d'une contenance de 500 ml, remplie de 300 ml de liquide d’extraction (1 g/l de peptone, 5 g/l de NaCl et 2 g/l de tensioactif à base de polysorbate [par exemple, Tween 20, Alkest TW 20]). La bouteille, placée dans un agitateur orbital, est agitée pendant 5 min à 250 tr/min. Après cette étape d’extraction, 100 ml du liquide d’extraction sont filtrés sur un filtre d’une porosité de 0,45 µm et versés dans une boîte de gélose trypticase soja pour le dénombrement total des colonies microbiennes aérobies viables. Une autre partie aliquote de 100 ml du même liquide d’extraction est filtrée de la même manière et le filtre est ensemencé dans de la gélose de Sabouraud au chloramphénicol pour dénombrement des champignons. Les boîtes sont mises en incubation pendant 3 jours à une température de 30 °C pour les boîtes de gélose trypticase soja et pendant 7 jours à une température de (20 — 25) °C pour les boîtes de gélose de Sabouraud. La charge microbienne totale est exprimée par l’addition des résultats du dénombrement des colonies sur les boîtes de gélose trypticase soja et de gélose de Sabouraud. Dans le rapport, indiquer la charge microbienne totale par masque et en fonction du poids du masque, la charge microbienne totale par gramme soumis à essai. 5.2.6 Biocompatibilité D’après la définition et la classification données dans l’EN ISO 10993-1, un masque à usage médical est un dispositif de contact avec une surface pour une durée limitée. Le fabricant doit procéder à l’évaluation complète du masque à usage médical conformément à l’EN ISO 10993-1 et déterminer la méthode d’essai applicable en toxicologie. Il convient de consigner les résultats des essais conformément aux parties appropriées de l'EN ISO 10993.
Les masques à usage médical spécifiés dans la présente Norme européenne sont classés en deux types (Type I et Type II) conformément à l’efficacité de filtration bactérienne, après quoi une subdivision supplémentaire est faite pour le Type II selon qu’il est ou non résistant aux projections.<br><br>5.1 Généralités <br>5.1.1 Matériaux et fabrication <br>Le masque à usage médical est un dispositif médical, habituellement composé d’une couche filtrante positionnée, collée ou moulée entre les couches de non-tissé. Il ne doit pas se décomposer, se séparer ou se déchirer pendant l’usage prévu. Pour le choix des matériaux des couches filtrantes ou non, il faut veiller à leur propreté (absence de particules).<br>5.1.2 Conception <br>Le masque à usage médical doit être fait de sorte à pouvoir être ajusté étroitement sur le nez, la bouche et le menton de la personne qui le porte et à permettre une parfaite étanchéité sur les côtés. Le masque à usage médical peut avoir différentes formes et structures ainsi que des caractéristiques supplémentaires comme un écran facial (pour protéger la personne portant le masque contre les projections et gouttes) avec ou sans fonction anti-buée, ou un pont nasal (pour améliorer l’ajustement aux contours du nez). <br>5.2 Exigences relatives aux performances<br>5.2.1 Généralités <br>Tous les essais doivent être effectués sur des produits finis ou des échantillons découpés dans des produits finis, si possible à l’état stérile.<br>5.2.2 Efficacité de filtration bactérienne (EFB) <br>Lors d’un essai effectué conformément aux indications présentées dans l’Annexe B, l’efficacité de filtration bactérienne (EFB) du masque à usage médical doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le Tableau 1 pour le type correspondant.<br>5.2.3 Respirabilité <br>Lors d’un essai effectué conformément aux indications présentées en Annexe C, la pression différentielle dans le masque à usage médical doit être conforme à la valeur spécifiée dans le Tableau 1 pour le type correspondant.<br>5.2.4 Résistance aux projections <br>Lors d’un essai conforme à l’ISO 22609, la résistance du masque à usage médical à la pénétration des projections de liquides doit être conforme à la valeur minimale spécifiée dans le Tableau 1 pour le Type IIR.<br>5.2.5 Propreté microbienne (charge microbienne) <br>Lors d’un essai effectué conformément aux spécifications de l’EN ISO 11737-1, la charge microbienne du masque à usage médical doit être ? 30 ufc/g soumis à essai (voir le Tableau 1).<br>NOTE L’EN ISO 11737-1 spécifie les exigences relatives au dénombrement et à la distinction des caractéristiques des populations de micro-organismes viables sur un dispositif médical, un composant, des matières premières ou l’emballage et apporte des recommandations à ce sujet.<br>Pour déterminer la charge microbienne du masque conformément à l’EN ISO 11737-1, suivre le mode opératoire ci-dessous : <br>Au moins cinq masques doivent être soumis à essai, mais ce nombre peut être plus important et doit être augmenté, si nécessaire, pour permettre un niveau de qualité acceptable de 4 %. <br>Peser chaque masque avant essai. Le masque entier est retiré de l'emballage en respectant les règles d’aseptie et placé dans une bouteille stérilisée d'une contenance de 500 ml, remplie de 300 ml de liquide d’extraction (1 g/l de peptone, 5 g/l de NaCl et 2 g/l de tensioactif à base de polysorbate [par exemple, Tween 20, Alkest TW 20]). <br>La bouteille, placée dans un agitateur orbital, est agitée pendant 5 min à 250 tr/min. Après cette étape d’extraction, 100 ml du liquide d’extraction sont filtrés sur un filtre d’une porosité de 0,45 µm et versés dans une boîte de gélose trypticase soja pour le dénombrement total des colonies microbiennes aérobies viables. Une autre partie aliquote de 100 ml du même liquide d’extraction est filtrée de la même manière et le filtre est ensemencé dans de la gélose de Sabouraud au chloramphénicol pour dénombrement des champignons. Les boîtes sont mises en incubation pendant 3 jours à une température de 30 °C pour les boîtes de gélose trypticase soja et pendant 7 jours à une température de (20 — 25) °C pour les boîtes de gélose de Sabouraud. <br>La charge microbienne totale est exprimée par l’addition des résultats du dénombrement des colonies sur les boîtes de gélose trypticase soja et de gélose de Sabouraud. <br>Dans le rapport, indiquer la charge microbienne totale par masque et en fonction du poids du masque, la charge microbienne totale par gramme soumis à essai. <br>5.2.6 Biocompatibilité <br>D’après la définition et la classification données dans l’EN ISO 10993-1, un masque à usage médical est un dispositif de contact avec une surface pour une durée limitée. Le fabricant doit procéder à l’évaluation complète du masque à usage médical conformément à l’EN ISO 10993-1 et déterminer la méthode d’essai applicable en toxicologie. Il convient de consigner les résultats des essais conformément aux parties appropriées de l'EN ISO 10993.
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