Ce constat est tout à fait dérangeant pour la mémoire des générations. Le cérébral etl’affectif sont moins touchés mais le documentaire, qui est par définition plus concret et plusobjectif, perd du terrain. Les archives (et les archivistes) sont dépendant(e)s des outils et de latechnologie. Par ailleurs, l’intervention de l’archiviste a posteriori n’est plus possible car s’iln’archive pas immédiatement, il court le risque de voir les archives « envolées » le jour où ilpourra ou voudra s’en préoccuper. Enfin, le phénomène étant nouveau, on n’a pas encore le reculnécessaire pour évaluer l’impact exact de cette mutation technologique sur la mémoire.